PROYECTOS DE ALUMNOS DE LA OPCION ARTES PLASTICAS DEL BACHILLERATO

Jean Lambert Pie

























Elisa Inés Arca Jarque

Introduction :

J’ai eu l’idée de traiter la thématique de l’attente alors que j’attendais que quelque idée brillante me vienne à l’esprit. Je ne pourrais pourtant pas dire que je l’aie choisi parce que je n’ai pas trouvé quelque chose de mieux. Je l’ai choisie parce que je croyais avoir trouvé un thème qui me motivait suffisamment, que je connaissais d’une certaine façon; qui n’a jamais attendu.
L’attente que je vis jour à jour et de laquelle je suis partie pour élaborer mes oeuvres pourrait sembler insignifiante, et en fait, elle l’est. Je ne suis pas proposé de représenter les grandes attentes qui sont devenues emblématiques, je extrait la plupart des idée de choses que je vis quotidiennement, des réfections que j’entends dans les paroles des chansons, en fin, de tout ce qui a à voir avec le quotidien, le prosaïque. Bien sûr je n’ai pas pu m’en tenir qu’à cela, mais les références moins personnelles sont venues naturellement, heureusement.
J’ai cru ne pas avoir besoin de recourir aux grandes attentes, les attentes par excellence : l’attente d’un enfant, celle d’un être aimé, d’un futur encourageant. Pourtant j’ai recouru à ces attentes traditionnelles à la fin de mon projet, lorsqu’une ouverture au delà de l’attente vécue à la première personne du singulier d’une personne dans un café, de l’autobus, était nécessaire. D’une certaine façon, mon objectif a été de faire une sorte de catalogue de l’attente, d’en faire le portrait, ou, du moins, être capable de transmettre cette sensation a travers la représentation des lieux de l’attente, a travers les gestes que celle-ci provoque, a travers, en fin, des objets que l’attente modifie.
Ainsi la forme qu’ont pris les œuvres correspond à ses divers objectifs, aussi, j’ai voulu essayer de réaliser des œuvres empruntant à la peinture, à la sculpture, au ready-made, même si j’étais consciente que techniquement un tel projet était quelque peu risqué. En fait, j’ai décidé de commencer le projet par la réalisation de la vidéo, support que je ne connaissais presque pas, un support que je n’arrivais pas à comprendre ou à apprécier. Cependant j’ai trouvé que ce support offrait des caractéristiques que les autres ne possédaient pas, en fin la curiosité a été plus forte que la crainte de réaliser ce que je méprisais tant dans les œuvres que j’ai pu voir. C’est cette crainte qui a caractérisé la réalisation de tout le projet. J’ai essayé au même temps que j’essayais de ne pas, par commodité d’imiter, copier ou m’influencer trop ouvertement des expositions que j’ai pu voir ; comprendre ce type de manifestations artistiques qui m’ont toujours intrigué au point de les déprécier.
L’attente dont nous faisons l’expérience jour après jour peut être plus ou moins sérieuse, plus ou moins dramatique. Je ne pouvais en aucun cas prétendre que l’attente que je « subissais » était grave. J’ai essayé, dans la mesure du possible, de tourner en dérision le fait même d’attendre, d’où la légèreté de certaines œuvres, leur caractère enfantin.
Même si j’ai essayé en vain de rattacher le thème de l’attente à des représentations plutôt abstraites, ou en fin qui traduisent le caractère universel d’un tel phénomène, je ne suis pas arrivée. L’attente que je représente ne peut pas être dissociée des lieux ou des personnes. On réagit différemment face à l’attente, je n’ai pu que cataloguer celles que je connaissais.

À la fin de la réalisation de ce projet je me retrouve face à des oeuvres que j’aimerais pouvoir modifier. En effet, ma perception de l’attente a beaucoup changé depuis le début du projet. Aussi, maintenant que je vois les oeuvres rassemblées dans la salle d’exposition, j’aimerais pouvoir englober touts ces aspects de la réflexion sous un seul et même titre, qui ne serait plus l’ Attente mais peut être Une attente. Je veux dire par là que mes oeuvres ne reflètent qu’une certaine approche de l’attente, même dans les oeuvres ou j’ai voulu exprimer des attentes qui soient moins personnelles, je retrouve toujours quelque chose qui est trop à moi, trop influencée peut être par les clichés, ou la fascination pour les objets de la ville. J’ai voulu mettre en valeur ces clichés associés à l’attente, cependant, la transformation de ces dernier ne me satisfait pas entièrement. J’aurais voulu exprimer avec autant de réalisme qui, par le caractère minutieux et pertinent de l’analyse de l’attente devient humoristique, tel que l’a fait Roland Barthes dans Fragments d’un discours amoureux.
Le thème que j’ai choisi n’est, je crois, ni trop vaste ni trop restreint, ni trop simple encore mois compliqué. La difficulté la plus grande à vaincre à été ma personnalité, tantôt trop impulsive au point de ne pas vouloir penser les oeuvres mais me lancer dans leur réalisation, tantôt trop critique pour me permettre de plonger de manière trop précipitée dans la réflexion au sujet de « quelque » attente.
En fin, m’obliger à réfléchir au sujet d’un temps « mort » m’a permis de mieux les vivre, d’essayer de les apprivoiser par d’autres moyens que la lecture d’un livre par exemple.




9 40 X 60 X 14 Laine et objets divers

Cette œuvre est l’une des dernières que j’ai réalisées. J’ai cherché à représenter tout ce que, dans un premier temps, j’ai évité de représenter ; une attente associée au cliché lié à Pénélope. Cependant j’ai pensé qu’il serait intéressant d’associer ce cliché de la femme qui coût et l’attente du bébé puisqu’elle est de moins en moins semblable à celle que l’imaginaire collectif se représente. La mère ne passe plus des heures à coudre, c’est pour cette raison que j’ai utilisé la boîte qui enferme et réprime cette action effrénée. On sait bien que l’attente d’un enfant implique bien plus de choses qu’un activité mécanique, mais je trouve dans cette dernière un sentiment, plutôt une sensation qu’on ne retrouve pas dans les activités que réalisent les mères aujourd’hui.


Les billets d’autobus et la thématique urbaine

Consciente de la difficulté que pouvait représenter la représentation de l’angoisse, l’ennui créé par l’attente, j’ai, presque inconsciemment, eu recours à un symbole, pratique, peut être même simpliste des billets d’autobus. L’ (omni)présence des billets s’explique par mon désir d’unir les oeuvres et faire de celles-ci un catalogue hétéroclite des différents types d‘attentes mais surtout des différents types d’attitudes face à l’attente. De plus, les billets inscrivent les oeuvres dans une thématique urbaine qui est le point de départ du projet.
On ne peut, je pense, comparer l’attente en ville que dans d’autres espaces, même à notre époque. La conception du temps est après tout différente bien que on ait tendance à penser que l’agitation du monde actuel envahit sans pitié l’ensemble de la planète. L’accélération des activités en ville n’est pas innovateur. Le « rythme vertigineux » du monde actuel fait de l’attente un état condamnable mais qui parfois est vécu comme une pause, une échappatoire à une rutine accablante, l’attente est parfois un luxe. Dans les deux cas, l’attente en ville est une parenthèse dans la quotidienneté alors que ailleurs elle est souvent vécue d’une manière moins torturante liée plutôt à la contemplation. Cependant, il est facile de rendre caricatural un homme campagnard par exemple et d’en faire un contemplateur romantique de la nature lorsqu’il attend ,puisque, en fait, lorsqu’on attend on est conscient de cet état et il est rare que le sujet se perde complètement dans ces pensées ou dans le paysage qui l’entoure. De même il est rare que le paysage urbain soit tout à fait attrayant au point de plonger l’individu dans la contemplation minutieuse des caractéristique de la ville. Les éléments ne manquent pas, c’es ce que j’essaie de montrer dans la vidéo.

La « contamination » des sculptures par le billets n’est autre chose que la représentation de l’ennui , l’angoisse et les caractéristiques propres à l’ennui. Le choix des billets fut, dans un premier temps un choix arbitraire, je pense que j’ai choisi ce matériel par goût pour une beauté quotidienne, de l’imperceptible presque, puisque ces billets finissent souvent dans les trottoirs, dans les corbeilles après avoir vidé aveuglement les poches lorsqu’on rentre chez soi. Au delà d’un choix esthétique, l’utilisation des billets pour représenter l’ennui est devenu « symbolique ». En effet, à mesure que j’avançais dans le projet je me rendais compte que le matériel que j’employais était aussi le seul divertissement possible lors d’ « une » attente. Certains utilisent leurs portables pour tromper l’ennui, d’autres s’efforcent d’être productifs lorsqu’ils attendent, etc... Les billets, me semble-t-il sont le divertissement le plus démocratique, le plus immédiat et par conséquent le plus sincère.
Évidemment je pousse ce type de divertissement à l’extrême. Personne, du moins, je pense, ne se met a faire de l’origami élaborée dans les queues de la banque (avec le ticket de passage) ou dans un café (avec les serviettes). Cette « désacralisation » de l’origami est, entre autre un rabaissement d’un art noble mais que, ici, sert à la revalorisation de l’ « état d’attente ». Le gigantisme des figures de papier répond au besoin de montrer l’œuvre en miniature. Lorsque je finis les figures, elles me rappelaient l’œuvre d’un artiste du Guatemala, Pablo Swezey qui exposait à la Biennale Nationale réalisée à Lima en l’an 2000 . J’aurais voulu faire des figures plus élaborées de façon à pousser encore plus vers l’absurde, mais pour des raisons practices, je laissai la figure de l’avion ; il fallait que le plus visible soit la reproduction des billets d’autobus. Choisir la tradition millénaire de l’origami m’a aussi motivé à cause de son ancienneté et la sagesse qui environne dans l’imaginaire collectif la culture d’ou elle provient. L’origami provient de la Chine et du Japon, Son utilité, semble se mêler à la sagesse orientale. En effet, l’origami servait à décorer les tables lors des fêtes. Cependant, o affirme souvent que la pratique de cet art apporte le calme et la patience.




Divertissement Origami; peinture, impression. Avion nº 1: 15 x 120 x 48 : peiture sur papier Avion nº 2: 2 x 61 x 69 Avion nº 3 avec bonhomme: 20 x 69 x 79

Cette œuvre est l’une des premières œuvres que j’ai réalisé, il s’agit pour moi de projeter un désespoir productif ; la créativité du sujet qui espère de manifeste à travers la transformation de la première chose qu’il a en main : les tickets d’autobus.




S/T Sculpture 3 Sculptures de 20 X 30 X 30

Lorsque j’ai commencé à travailler dans la sculpture qui représente l’ homme dans un parc, je me suis rendue compte que les sculptures pouvaient remplir une triple fonction qui s’adaptait aux besoins de cohérence de mon œuvre. J’ai pensé que la représentation en trois dimensions qui avait l’avantage de représenter une figure humaine pouvait éclaircir certains points qui pouvaient sembler obscurs, notamment dans une œuvre qu’ à la fin du projet, j’ai décidé d’éliminer. Les figures fonctionnent donc comme une sorte de mode d’emploi. Aussi, elles permettent d’illustrer les manifestations physiques de l’attente. En fin, elles ont l’avantage de pouvoir, contenir la représentation de l’impatience que j’ai choisie, celle des tickets d’autobus.





S/T Sculpture Fils de fer, papier, bois, tickets d’autobus 18 X 30 X 30

Cette oeuvre est celle qui donne cohérence au parcours dans la salle. L’homme assis attend dans un parc. Il s’agit d’une scène récurrente dans le paysage liménien. Ce sont surtout des personnes âgées qui peuplent les parcs, on ne saurait dire s’ils attendent ou si ils passent leurs après midis dans la tranquillité de ces lieux publics, on ne saurait dire non plus s’ils y trouvent quelque plaisir à s’asseoir et contempler les passants ou s’il s’agit plutôt d’une sorte de résignation. Qu’attendent t-ils ? Ce que j’ai cherché a faire ici c’est montrer les deux moments clés de l’attente, son début et sa fin, jamais définis à l’avance, c’est ce qui fait que l’attente soit une attente. Qu’est ce qui marque le départ de ces personnes ? Ont elles vu venir ce qu’elles attendaient ? Peut être nous, passant, sommes incapables de percevoir ce qui arrive vers eux, et qui comble, qui sait, leur expectatives. Ces personnes font, le veuillent ou par, partie du paysage, et surtout du paysage de l’attente.


Calendrier de l’Avent Carton, peinture, impressions 4 X 38,5 X 39

J’ai voulu réaliser une œuvre dans laquelle je puisse retrouver d’une certaine façon, la lignée plutôt légère de l’ensemble des œuvres. Ainsi, j’ai pensé qu’il serait intéressant de représenter le thème de la vieillesse dans un support qui évoque l’enfance. L’attente désespérée de l’enfant pour la fête de noël devient l’attente passive de certaines personnes âgées pour la mort. C’est pour cette raison que j’ai décidé de représenter une berceuse tout en gardant les couleurs, la forme et la fonction du calendrier de l’avent.


Conjugaison de l'Attente Peinture Peinture acrylique, à l'eau, carton 3 tableaux de 40 x 31
J’ai voulu changer de support, j’ai tout d’abord pensé à la photographie mais j’ai pensé qu’il serait assez difficile de faire d’un cadre quotidien un œuvre originale ou du moins qui puisse dépeindre l’attente comme je la voulais, absolument statique dans une ville agitée. C’est pour cela que je suis partie de la base des photos pour réaliser ce triptyque qui vise a peindre ma sensation face à ; mon attente, celle d’un individu, celle d’un groupe. Ici j’ai voulu donner la plus grande importance au paysage, c’est pour cette raison que les personnages n’ont pas d’identité.


En attendant que quelque chose tombe du ciel Vidéo 3 minutes 21

Bien que l’on ne soit plus à la campagne, et que le temps nous manque on trouve toujours un moment pour penser à l’avenir, à nos désirs, nos besoins, matériels ou immatériels, ce que nous voulons ...mais nous n’avons ni le temps, ni la force pour obtenir ou simplement, ce que nous voulons n’existe pas, ou il est financièrement si lointain que l’on ne retrouve sa forme que dans les nuages, ou notre imagination les dessine dans le blanc des plafonds.



S/T Vidéo 3 minutes

Video-arte: Arte o Video?
http://www.utem.cl/trilogia/Volumen_7_n_12/p_7_jul5.htm

Al no conseguir una definición satisfactoria al termino, concepto o lo que fuera la unión (que parece muchas veces convertirse en oximorón) de las palabras video y arte, intento justificar mi obra. Si la palabra “arte” hace un llamado desesperado a una cierta estética, una búsqueda de la belleza, y la adición de “video” no hace mas que precisar el soporte, siento decepcionarlos pero mi obra esta lejos de ser un video-arte, videoarte o por último video arte. Más que buscar un cierto estilo a la hora de grabar busque una estructura. El poco dominio de la cámara salta a la vista ( pero no esta a la moda acaso?) , las imágenes
no son ricas en contenido y la iluminación es circunstancial al igual que el fondo musical, salvo por la canción de Lambchop. Si si quiere, llamemos a las imágenes que se suceden: “realistas”, y aun así estaríamos faltando a la verdad ya que los gestos de los actores son solo eso, actuación y lamentablemente no reflejan la mas mínima parte de angustia, desesperación de una verdadera Espera. Ahora que ya dije lo que no es, puedo pasar a lo que este video ES. Es un esquema particularmente simplista cuyo propósito es hilar el resto de obras que componen mi proyecto sobre la espera. La idea primera, me refiero a la espera de una persona, se presento como el eje de mi proyecto al ser este tipo de espera la mas común y por esto mismo pobre en contenido socio-político-económico, después de todo un eje romántico hasta egocéntrico. retratar los estados de animo y las absurdas actividades que caracterizan la no-actividad de esperar era mi primer objetivo.
Qué mejor entonces que un video? : movimiento para un retrato de lo estático, de quien espera, de un estado aparentemente improductivo, vegetal casi. no se trata de caricaturizar un estado de espera sino de revalorizar estos momentos que lamentablemente suelen ser tantos y hacerlos ver mas ligeros. esperar bajo el sol, en el frío, en un parque en una esquina, cada persona puede contar la “experiencia de espera” mas tediosa e insoportable. tuve el impulso de filmar las condiciones mas inclementes para un estado de espera, por cuestiones practicas no llegue a hacerlo y me alegro. me contente con 3 espacios, tres esperas egoístas, burguesas y superficiales que solo sirven para ejemplificar. la segunda parte del video, bastante mas difícil de realizar, es otra sucesión de ejemplos. quise verlo como la toma de conciencia de las 3 anteriores “esperantes”. mas que una toma de conciencia seria un “alguien esta peor que yo”, típico de quien trata de relativizar la gravedad de su situación. esperar es agradable para alguien? pero a cuantos de nosotros nos toca esperar en algún momento de nuestras vidas? las tomas de la segunda parte esperan además responder a la pregunta: que esperamos? un hijo, una visa, o una nueva familia, un futuro mejor? dudo mucho que este VIDEO a secas o este proyecto para la opción ARTE pueda responder a la pregunta.

Actualisation :

Je laisse tomber l’idées réductrice des trois espaces, le scripte, la linéarité des histoires, pauvres en contenu. Je tâche dès ce moment de filmer ces que voient les yeux (l’œil de la camera) de la personne qui attend. Objectif plus lyrique, esthétique ? Plus sincère je pense. J’extrais l’idée de l’attente plus grave pour en faire une autre oeuvre.


Votre tour Photo digitale 19 Photos en papier “couché” A4

Tout d’abord j’ai pensé inclure cette thématique dans la vidéo, de façon à ce que l’attente individuelle prenne conscience de cette attente collective, qui n’est pas pour autant plus ou moins désespérante que la précédente, elle est simplement différente. Il m’a semblé que représenter ce que les personnes qui attendent pour une visa, qui attendent à l’hôpital, ressentent était pour moi très difficile puisque moi-même je n’ai jamais vécu cette situation. Ces attentes vont bien plus loin qu’une simple queue kilométrique, elles durent des matinées entières, les mêmes personnes assistent jour après jour aux ambassades. Il ne s’agit pas ici de dénoncer les « colas indiscriminadas » , mais simplement de montrer la magnitude du problème, ce n’est pas l’espace physique que prennent les queues que nous devons dénoncer, mais plutôt le manque de considération pour les sujets.


Sommeil: Moulage Globe: 46 X 38 X 39 Tête: 16 X 57 X 40

Cette œuvre naît du besoin d’exprimer les limites indéfinies de l’attente, le besoin qu’on a parfois de nous reposer, d’une manière insoucieuse. En espagnol l’expression « dormir sobre sus laureles » reflète bien cette idée de complaisance envers soi même, d’oisiveté menée à l’extrême. Dans ce cas on attend que tout le reste vienne à nous, on reste passif, souvent parce qu’on sait que ce qu’on attend ne va jamais arriver, ce qu’on attend est trop grand, on voudrait même attendre que notre vie se passe sous nos yeux, cet ensemble aussi vaste est donc représenté par le globe. Cette oeuvre part donc d’une sensation plutôt que d’un type d’attente, une sensation proche de l’angoisse ou d’un vrai désespoir. Ces attentes sont certainement les plus longues et par conséquent les plus difficiles à endurer, on s’endort, on laissa d’agir.


AURELIA GARAY

LA PEUR ET L’IMAGINATION

Introduction

Il n’existe pas d’espèce plus peureuse que l’humaine.

Nous vivons entre les souvenirs et l’imagination, entre les fantômes du passé et les fantômes du futur, en repensant aux vieux dangers et en inventant de nouvelles menaces, en confondant le réel et l’irréel.

La peur et l’imagination. J’ai choisi ce thème car ces deux notions me paraissent chacune plus intéressante l’une que l’autre et, elles sont d’une grande ampleur. Je pourrais aborder des sujets tel que le réel, l’imaginaire et l’inconscient, d’une manière différente: à travers l’art!

Je commençai mon projet en 2008 en faisant plusieurs oeuvres alternatives sans penser vraiment au sens que je pourrais donner a chacune (je n’ai utilisé aucune de ces oeuvres finalement). Les années qui suivirent furent des années où je pensais constamment à ma thématique, et aux façons par lesquelles je pourrais l’aborder.

J’ai essayé de faire des oeuvres où je montrerais à la fois les expressions de la peur (telles que le cri ou l’angoisse) et l’influence qu’a l’imagination sur cette dernière.




PANICO (La panique)Peinture à l'huile et à l'acrylique. 140x110 cm.

La peur, comme effet de masse.
La peur est contagieuse. Si quelqu’un commence à exprimer de la peur face `a un danger, il la communique à son entourage et elle s’amplifie en panique générale.

La peur est ce qui nous maintient en vie.
Elle déclenche des mécanismes de protection contre le danger.

Dans cette oeuvre, chaque visage a une couleur différente.
Chacun se différencie de l’autre.
Mais le sentiment de la peur est ce qui les maintient unis.


MR. PLUMTecnique mixte33x55 cm

Les peurs de l’enfance. Nous sommes tous passés par cela. J’ai voulu représenter ceci dans une bande déssinée par l’intermédiaire de l’histoire de cette petite fille qui imagine des monstres dans sa chambre. À la fin de la B.D., elle demande a son ours en peluche de la protéger et cet ours se transforme en vrai ours, un ours sauvage, qui la protégera des monstres.

En réalité, l’idée que j’ai voulu reprendre ici est celle de “les peurs se sont les hommes qui les créent”. Les peurs de l’enfance naissent de l’imagination. L’enfant imagine des monstres, des fantômes et c’est ceci qui ne le laisse pas dormir.
La peur est psychologique.
L’imagination peut créer les peurs et par la suite, les détruire: comme dans ce cas où la petite fille imaginerait son ours devenir un vrai ours qui la protégera des monstres.
Elle détruit ainsi sa peur initiale.


lE LIT DES CAUCHEMARSSculpture (argile, pâte a modeler et acryliques) 30x30x15 cm

La peur psychologique vient de ce que l’esprit s’appuie sur une référence prise dans le passé et il projette la crainte de la répétition d’une souffrance.

Si l’enfant a eu un cauchemar une nuit, la nuit suivante il verra son lit de manière différente. Cette sculpture symbolise le cauchemar et la vision qu’a l’enfant de son lit au moment où il devra aller se coucher. La vision d'un lit avec des pieds qui peuvent t'enmenner n'importe où, des monstres qui sortent de sous les coussins, sous le lit, des mains qui peuvent te toucher, te faire sentir que tout est réel.

Finalement et pour mettre ce cadre en relation avec le dernier (Mr.Plum), l'ours en peluche: la seule chose qui n'est pas terrifiante dans ce lit. La seule chose qui peut sauver l'enfant, qui le protégera (voir texte de l'autre oeuvre). Tout est dans l'imagination.


AL DESNUDO (Nue) acrylique sur collage. 135x75 cm.

Au commencement de l’année 2008, j’ai pensé aux peurs des hommes et des femmes du XXIe siècle. La femme d’aujourd’hui a de multiples peurs. J’ai pensé a la peur des autres, la peur d’être mal vue: la peur a devenir grosse par exemple. Le poid de l’apparence conditionne la femme. J’ai cherché des articles de magazines faisant référence a la beauté, à l’importance de l’image, de la minceur. La psychologie de la femme est pervertie par les médias.
J’ai peint une femme, nue dans sa chambre.
Une femme à découvert .
Comme si nous aurions ouvert la porte de sa chambre sans avis préalable. Nous la voyons, entre tous ces articles de beauté.

En France, 1 personne sur 100 est anorexique. Sur 10 personnes atteintes : 1 homme et 9 femmes. C'est souvent à l'adolescence que se déclenche cette souffrance.

Cela commence par une peur: celle de ne pas être accepté.
La peur termine en maladie.
Une maladie de laquelle on sort difficilement, ou de laquelle on ne sort jamais.



PARANOÏAQUEPhotomontage. 100x70 cm

J’avais pensé aux phobies, aux peurs, a la paranoïa. Cette dernière peur m’a intéressé et j’ai voulu chercher les formes de la représenter. J’ai commencé par imaginer une situation. Celle d’un homme qui pense que quelquechose va lui arriver.
Un homme qui regarde de tout les côtés, qui serait complètement paranoïaque.
Je pensais a faire premièrement une peinture. Finalement, je me suis décidée pour un photomontage. Par une session photo que j’ai fait a mon frère (dont j’ai utilisé 5 photos) j’ai pu reconstruire avec photoshop ce côté paranoïaque que nous avons tous un peu.


PriSonnierdessin graphique90x60 cm

“Le
soleil
semblait
avoir peur.
Il entrait obliquement
et se montrer comme
un enfant craintif.
Cela sentait
la douleur”
Abraham Valdelomar

J’ai cherché des citations et des phrases sur la peur et celle-ci de l’écrivain péruvien Abraham Valdelomar m’a automatiquement fait venir cette image à l’esprit. L’image d’un prisonnier, qui regarde a travers les barreaux de sa cellule.

J’ai voulu transmettre, à travers ce tableau, une angoisse du personnage qui voit un nouveau jour se lever, qui sait ce qui l’attend.

Il a souffert dans le passé, la douleur était atroce et il ne veut pas la voir se répéter, il a peur qu’elle revienne. Il y a le souvenir de cette souffrance et en pensant à elle, il craint sa répétition, c’est la pensée qui invite la peur.


ÉPIDÉMIES acrylique sur toile. 80x80 cm

La GRIPPE PORCINE fit son apparition cette année et ce fut ainsi que j’eus l’idée de faire un travail sur ce sujet. Dans tous les journaux, à la télé, on ne parlait que de celà. La peur de se contagier se faisait sentir: par les masques, les préventions, les fermetures d’universités, de lycées (même le Franco-Péruvien est passé par celà).
J’ai imaginé de me reveiller un matin, me regarder au miroir et me voir convertie en cochon. J’ai peint cette situation.

Chaque animal représente son épidémie: la grippe porcine, la peste, la vache folle, la gripe aviaire. J’ai voulu peindre des êtres qui seraient moitié animaux moitié humains (nous le voyons par les sourcils, les yeux et les dents). Ce sont des êtres mis à part: des êtres si différents qu’on ne les veut plus proches de soi.


LE BOWLINGPhotomontage40x50 cm

J’ai toujours eu cette idée que la vie est comme un jeu de bowling où nous sommes nous-mêmes les quilles. Toutes les quilles tombent à la fin.
Mais leur peur majeure est de ne pas savoir qui tombera cette fois, que ce passera-t-il après.
Car nous imaginons le pire. Et il n’y a rien de pire pour un homme que de savoir qu’il ne sera plus là un jour.

La peur primordiale de tout être humain est la mort. Et cette peur de mourir est toujours disposée à nous faire voir les choses pires de ce qu’elles sont vraiment.


SAN ISIDROHuile sur toile 85x65 cm

San Isidro est le quartier de Lima avec le plus de bâtiments. Celui où les batiments n’arrêtent jamais de grandir. La construction d’édifices qui est partout, qui ne s’arréte pas est symbôle d’une ville qui se développe rapidement, d’une ville qui devient de plus en plus industrielle.

Ce que j’ai voulu transmettre à travers ce cadre est que les industries, les entreprises, les bâtiments, les voitures, toutes ces créations de l’Homme, termineront par nous “dévorer” (voilà pourquoi la bouche).


Toute la pollution et les conséquences négatives que ces créations amènent avec elles sont hors de control. Cela va dans tout les sens.

Nous parlons tous du réchauffement planétaire et nous disons avoir peur.
Mais dans ce cas, l'imagination des dégâts n'est pas une raison suffisante pour créer une peur réelle, dûe au fait que les conséquences paraissent lointaines dans le temps.
Elles le sont peut-être moins de ce que l'on pense.


2012Huile sur toile100x65 cm

Le monde est malade, nous le rendons malade.

Si malade qu’un jour il n’en pourra plus et nous vomira tous.
J’ai appelé cette oeuvre 2012 car c’est l’année qui est prédite par les mayas et d'autres cultures comme l’année de la fin du monde.
Alimentée par les médias, c’est une des peurs les plus importantes de nos jours.

On sait aujourd’hui que la survivance de la Terre est menacée par le rechauffement global et les cataclysmes qui sont agravés par l’activité humaine. En d’autres mots, nous sommes menacés par nous-mêmes, mais nous ne faisons pas grand chose pour y rémédier.


J’ai cherché à travers cette peinture à caricaturer un peu cette peur en allant vers le fantastique: le fait que la Terre nous vomira tous.


ANTONIO CASTAÑEDA



Le désespoir Acrylique et feutre noir sur bristol 65 X 50 cm.

Dans cette œuvre j’enferme mon personnage, par la première fois, dans sa cellule. Il rompt alors dans une crise de nerfs, il est désespéré car il croit prendre conscience qu’il est un prisonnier et qu’il n’y peut rien. Il s’agit d’une œuvre dramatique par laquelle je vise à faire passer des sentiments d’angoisse et de peur combinés à la violence impulsive de la crise que fait le personnage.
Par contre, il n’est pas conscient qu’il est sur le point de commencer une lutte, une quête pour obtenir sa liberté…


La cellule Pastels à l’huile sur bristol 65 X 50 cm.

Cette œuvre représente l’intérieur d’une cellule. Elle correspond au moment où l’esprit du prisonnier découvre que les murs et les barreaux de sa prison ne l’enferment pas vraiment. C’est le moment de la première révélation : la liberté d’esprit est à notre portée. Il s’agit simplement d’être en paix avec soi même ; et peut-être pour arriver à cela il faut rester seul dans une cellule.
D’ailleurs, même si le prisonnier est là, la cellule est vide. Les plumes représentent cette partie de l’âme du prisonnier qui vient de frôler la liberté. J’ai voulu donc transmettre une réflexion personnelle sur la liberté : Il faut la chercher malgré qu’on ne la connaisse pas, et on doit commencer par chercher à l’intérieur de soi même, à l’intérieur de sa propre cellule pour pouvoir en sortir avec l’esprit libre de préjugés, clair et calme. Le prisonnier est enfin sur le point de laisser sa cellule.



C’est moi ta seule liberté! Feutres sur bristol 65 X 50 cm.

L’inspiration pour réaliser cette œuvre est née lors de la lecture d’un extrait de La locura de Pinochet (« la folie de Pinochet ») du chilien Luis Sepúlveda. Le texte parlait des jeunes révolutionnaires « disparus » à cause de la dictature au chili.
Il s’agit d’un autre exemple de privation de liberté : l’état dictatorial ou totalitaire, dans lequel l’intolérance, la violence, la méfiance et la censure de la part des militaires, ou de l’état, envers le peuple même, sont prépondérantes.
Pour cette œuvre, mon intention est donc de mettre en scène un révolutionnaire victime de la violence de la censure. En effet, c’est en exprimant cette violence extrême par la force des traits et de la lumière, que je critique, non seulement les dictatures, mais aussi la violence et l’intolérance elles-mêmes.

Que le pinceau… Plâtre, une chaine cassée, et un pinceau.

Avant dernière œuvre du projet, plutôt assez explicite, J’essaie de montrer que l’art est La Porte à la liberté absolue. Influencé en ce cas par les grecs antiques et par Freud, je fais allusion à la sublimation : Elle consiste à accomplir les désirs de l’inconscient par le biais d’une œuvre d’art ou d’un rêve.
Toutefois cette œuvre symbolique montre aussi que le pinceau peut être une arme contre la tyrannie et l’esclavage ! Elle évoque l’art comme un moyen de diffusion d’idéaux. Il devient à nouveau un moyen pour revendiquer notre liberté.


Quand la prison de l’amour… Fusain et pastels à l’huile sur bristol 65 X 50 cm.

Avec cette œuvre j’ai voulu mettre en scène un exemple moins évident, ou seulement moins physique, de privation de liberté : l’amour. Il s’agit d’un couple pour qui la chambre et le lit deviennent trop petits. Mon intention avec cette représentation est de transmettre la dépendance qu’implique la relation amoureuse : La volonté tragique de vouloir s’approprier l’autre conduit à la jalousie et à la dépendance.
En effet, dans ce cas, le couple lui-même est une prison pour ses deux membres. Ils y sont dedans et en voient le côté de la relation qui n’est pas rose du tout : ils sont enfermés dans la dépendance et la jalousie. Le titre donc « quand la prison de l’amour… », suggère que ce côté amer d’une relation nuit la liberté des amoureux.

Graffiti (« ni dieu ni maître ») Peinture en aérosol sur un mur 350 X 180 cm.

L’idée de faire un graffiti surgit grâce à la proposition de Bruno, un de mes camarades de l’atelier d’art. Il cherchait de l’inspiration en internet, quand il tomba sur une page web qui exposait des graffitis de jeunes artistes. L’idée de faire un graffiti me parut très bonne car, non seulement c’était un acte de liberté anarchiste : celui qui dessine sur un mur public refuse d’obéir aux lois ; et d’après l’idéologie de Bakounine (révolutionnaire russe fondateur de l’anarchisme) obéir aux lois supprime une partie de notre liberté, et « La liberté est indivisible; on ne peut en retrancher une partie sans la tuer tout entière », donc avec le graffiti, intervention urbaine, je revendique ma liberté.
Mais aussi, l’idéologie anarchiste correspond, chez la philosophie de l’allemand Nietzsche, à une des trois étapes préalables pour atteindre la liberté. En effet, dans Ainsi parlait Zarathoustra, Nietzsche expose deux métamorphoses, celle du chameau en lion, et celle du lion en enfant. J’ai choisit le lion parce qu’il symbolise la révolution et l’anarchie, et j’ai repris la devise de l’anarchisme « Ni dieu ni maître » (« ni dios ni amo »).
Enfin, cette œuvre correspond aussi à une étape de mon adolescence où je croyais avec ferveur que l’autorité ne servait à rien et qu’il ne fallait pas respecter les lois qui nuisaient la liberté du peuple. C’est de même, le moment où le prisonnier libère son désir de contredire l’autorité : c’est sa réaction après sa première libération d’esprit, et après avoir été captif si longtemps. Voilà finalement ce que j’ai voulu exprimer avec cette œuvre.




L’orgueilleuse liberté et le temps Aquarelles et pastels à l’huile sur bristol 65 X 50 cm

Je mets ici en scène un personnage qui cherche son bonheur dans le futur et, pendant que le présent lui échappe comme des grains de sable entre les doigts, la liberté si difficile à atteindre pour lui, vient se poser sur sa main. Ce que je tente d’exprimer ici est que, si, au lieu d’essayer de planifier tout, nous profitions du présent et nous vivions ces brefs moments en prenant conscience qu’ils vont se finir, nous découvririons que la liberté n’est pas si vaniteuse, ni si difficile à atteindre.
Cette œuvre correspond au moment où le prisonnier est sur le point de réaliser que la liberté est à la portée de sa main. Cependant, à présent il se laisse intimider par le fait qu’il doit planifier son avenir. Il s’agit donc évidemment d’un projet autobiographique dans le lequel j’exprime une prise de conscience importante : Il ne faut pas se laisser emporter par l’excès de la rationalisation.


Le prisonnier Fuseau sur bristol 65 X 50 cm.

Tout d’abord, j’ai choisit de dresser un autoportrait pour expliciter, dès le début, le caractère autobiographique de mon projet. Je mets en scène un personnage qui tourne le dos : enfermé dans lui-même, il ne peut que regarder le mur de sa chambre. Il n’y a ni porte ni fenêtre ; par conséquent, pas de communication avec le monde extérieur.
De même, il n’y a pas de mouvement ni de volonté chez le personnage. Il reste dans la passivité, dans la contradiction de sa prison effrayante mais, à la fois, peut-être, confortable…


L’esclave, le fugitif et le léopard Pastels à l’huile sur carton 115 X 90 cm.
Cette œuvre met en scène un exemple de privation de liberté : l’esclavage. Il s’agit d’une critique de l’esclavage qui vise aussi à faire l’apologie du Cimarrón, c’est-à-dire, l’esclave rebelle qui fuit les chaines et le fouet, qui s’échappe de son maître au lieu de rester dans la passivité, qui devient, en quelque sorte, une autre prison.
Il y a donc avec le poing et le corps du léopard une idée de lutte pour la liberté, qui s’oppose à la tristesse de l’esclave situé à gauche. En effet, j’ai voulu exprimer une idée de fusion entre homme et bête, de complicité entre le cimarron et le félin : j’ai choisit le léopard parce que c’est un animal solitaire, et le cimarron est généralement obligé de fuir tout seul.
J’ai de même choisit l’aube parce que c’est le moment parfait pour que l’esclave s’enfuisse. Enfin, le léopard dans la savane symbolise la liberté et s’oppose à l’homme dans la cage qui pleure ses propres chaines; le poing levé est donc le poing du fugitif et symbolise la lutte, la révolution, la détermination.

Fusain sur carton 120 X 75 cm.

Libre

“… Et je me suis rendu compte:
On ne retrouve la liberté
Que sous la forme d’étincelles éphémères.

Lorsque j’ouvre mes ailes,
Je serai libre,

Mais juste pendant un
INSTANT… »

Cette œuvre est la dernière du projet. De la même façon que la première, il s’agit d’un autoportrait. Mais cette fois-ci, pas réaliste du tout. Elle clos une porte et ouvre une autre : Mon personnage devient enfin libre, il semble avoir fini sa lutte et achevé son chemin. Cependant il commence un autre chemin avec une nouvelle révélation.
La liberté est à sa portée, certes, mais elle n’est pas permanente. On peut l’atteindre, mais elle disparait aussitôt. Il doit maintenant acquérir la conscience que la lutte qu’il croit avoir gagnée, est en fait infinie. J’admets que notre liberté est là, Ne pas la nier fait partie de notre quête. Or, il faut demeurer dans cette position de lutte pour être libre.

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